Le septième rapport de l’Observatoire des territoires (1), réalisé par le bureau de l’observation des territoires du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), est consacré à l’étude des mobilités résidentielles. Il permet de dépasser certaines idées reçues, par exemple sur la faible mobilité résidentielle des Français ou à l’inverse le mythe d’une société hypermobile.
L’étude révèle en outre que les mobilités résidentielles ont depuis 50 ans reconfigurées le paysage socio-démographique français. Il apparaît que les mobilités résidentielles sont un révélateur qui met au jour la force des connexions entre certains territoires, mais aussi la faiblesse des échanges entre d’autres. D’autre part, si en moyenne 11% de la population déménage chaque année, dont près du tiers change alors de département, il existe de très fortes différences de niveau de mobilité selon le profil des individus.
Aussi pour rendre le cœur des agglomérations plus accessible à toutes les catégories de la population et contrer les puissants effets ségrégatifs des mobilités de proximité, qui constituent la plupart des mouvements résidentiels, l’Observatoire préconise le renforcement des politiques de l’habitat, de logement social et les politiques foncières. L’application des outils législatifs et réglementaires qui y sont associés (tels que ceux de la loi SRU, par exemple) étant essentiels…
(1) Les mobilités résidentielles en France – Tendances et impacts territoriaux : rapport 2018 de l’Observatoire des territoires
Source: www.universimmo-pro.com

