L’institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) Île-de-France a réalisé, de septembre 2017 à octobre 2018, avec la direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (DRIHL), la Région Île-de-France et l’agence régionale de santé (ARS), un état des lieux sur l’habitat indigne dans la région. Le rapport (1) estime à 157.300 les logements privés potentiellement indignes dans la région. Ils constituent un peu plus de 4% de l’ensemble des résidences principales privées sous diverses formes, parc ancien dégradé, copropriétés dégradées, occupation de locaux destinés à d’autres usages, impropres à l’habitation. L’IAU (Institut d’aménagement urbain) constate également que se développent désormais des phénomènes de fragilisation des copropriétés récentes ou de division des logements dans le tissu pavillonnaire de nombreuses communes.
L’IAU déplore dans son rapport, que les repérages liés aux effets de la paupérisation du parc ancien dégradé ne soient pas suffisants et que l’indicateur du PPPI (parc privé potentiellement indigne) de l’ANAH soit de plus en plus décalé des enjeux, ne permettant pas d’approcher les nouvelles formes de dégradation du parc, notamment celles liées aux conditions d’occupation des logements plus qu’à la nature de leur bâti.
(1) IAU Ile-de-France – novembre 2018 : “L’habitat indigne et dégradé en Île-de-France – Etat des lieux des enjeux et des politiques”
Source: www.universimmo-pro.com

